Aider un parent vieillissant, un grand-père ou son conjoint au quotidien, c’est un véritable acte de dévouement. Vous préparez les repas, gérez les rendez-vous médicaux, offrez une présence rassurante. Et tout cela, bien souvent, sans être payé.
Mais ce que beaucoup de Belges ignorent, c’est qu’il est possible de recevoir une aide financière mensuelle, tout à fait légale, sans impôts à payer. Des dispositifs existent — peu connus du grand public — pour soulager celles et ceux qui assument ce rôle d’aidant familial.
Voici ce que vous pouvez réellement toucher.
Vous vous occupez d’un proche de plus de 60 ans qui commence à perdre en autonomie ? L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) peut couvrir une partie importante des frais liés à son accompagnement.
Selon le niveau de dépendance (GIR 1 à 4), cette aide peut atteindre jusqu’à 1 800 euros par mois. En pratique, pour un niveau moyen (GIR 3), 600 à 800 euros mensuels sont couramment accordés.
Elle peut servir à rémunérer une aide extérieure… ou même vous rémunérer vous, si vous êtes membre de la famille (autre que le conjoint), via un dispositif encadré.
Votre proche a des troubles cognitifs, une mobilité réduite ou des difficultés liées à un handicap reconnu ? Il existe une autre aide : la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).
Elle permet d’obtenir entre 400 et 1 100 euros par mois pour financer l’aide humaine, les équipements spécifiques, ou l’adaptation du logement. Elle est accessible aux personnes handicapées de moins de 60 ans, mais aussi au-delà si le handicap est survenu plus tôt.
Ce soutien peut faire une vraie différence, notamment lorsqu’on vit seul(e) avec un parent fragile.
Saviez-vous que si vous engagez quelqu’un pour aider à domicile (y compris vous-même via un système officiel comme le CESU), l’État vous rembourse la moitié des frais engagés ?
Oui, jusqu’à 6 000 euros par an peuvent être récupérés (et jusqu’à 12 000 euros en cas de handicap). Mieux encore : même si vous ne payez pas d’impôts, l’argent est versé directement sur votre compte bancaire.
Ce dispositif est particulièrement utile pour les aidants déclarés, et se cumule avec les autres aides.
Prenons un exemple simple :
Marie, 84 ans, vit avec sa fille. Elle est classée GIR 3.
Résultat : entre 1 000 et 1 500 euros par mois de soutien, légal, sans charges, pour alléger le quotidien.
Et pourtant, combien de familles passent à côté de ces aides ? Trop souvent, par manque d’information.
Ces dispositifs existent pour soutenir des gens comme vous. Il ne s’agit pas d’arnaques ni de solutions miracles. Ce sont des droits officiels, garantis par l’État, mais trop rarement expliqués aux citoyens.
Et si vous pouviez en bénéficier, dès ce mois-ci ?
Remplir un dossier peut sembler complexe. Pas de panique. Une équipe d’experts est là pour vous guider.
Complétez simplement le formulaire sur notre site — vous recevrez une consultation 100 % gratuite pour connaître les aides auxquelles vous (ou votre proche) avez droit. Pas d’engagement, pas de frais cachés.
Prenez deux minutes aujourd’hui. Cela peut changer les mois à venir.
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